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Bip : deux mondes en moi
28 décembre 2009

Douleur

Dans les ténèbres il y a des images qui se laissent voir et nous obligent à les regarder. Des sons qui se laissent entendre trop fort pour qu'ils soient supportables. Les émotions hurlent et leur cacophonie nous transperce les tympans autant que le coeur. On a beau s'implorer le silence rien ne parviens à nous extirper de cette souffrance sonore et visuelle... rien n'y fait. Sans un mot l'on cri en notre être pour que tout cela cesse, sans succès. Notre cri se meurt dans la douleur, elle vient nous envahir si fort que même ne corps en est affecté. Il tente de noyer le mal dans ses larmes, mais la douleur prend son air dans nos ténèbres. Elle respire dans nos tourments. Notre corps a beau se boucher les oreilles, crier, se recroqueviller sur lui-même la souffrance est intérieure et tous ses tentatives pour s'apaiser sont externes. Alors, on erre dans l'insupportable avec l'espoir que le tout finisse par se calmer et que l'on puisse se relever... jusqu'à la prochaine fois.

Bien que je parvienne à taire cette douleur durant des jours, des semaines, voire des mois; elle finit toujours par revenir à la charge au moment où je m'y attends le moins. Sournoisement, elle m'empoigne le coeur lors d'une situation qui pour certains peut paraitre banale; pour moi elle résonne sur des blessures que je guéris et ces dernières vibrent et leur peine suinte. Je continue tout de même d'avancer sans jamais vraiment savoir pourquoi, sans que mes à quoi bon trouvent réponse. Suis-je stupide d'espérer encore et encore à un coin de ciel bleu? Est-ce que je m'illusionne dans ce souhait de paix intérieure? Je n'arrive même pas à en discuter avec moi-même alors avec qui le pourrais-je?

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  • Un espace pour me dire, me lire, me vivre... «Le voyage le plus long est le voyage vers l'intérieur, car celui qui a choisi cette destinée vient de commencer sa quête vers la source de son être.» Dag Hammarskjöld
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